Ancienne étiquette
Description
Type | Pâte fraîche non salée |
Lait | Vache |
Aspect | Cylindre haut (3 cm de de diamètre, 4 cm d'épaisseur).
30 grammes 40 % de matières grasses. |
Région | Toute la France |
Histoire
Trop souvent, on attribue au petit-suisse, sans doute à cause de son nom une origine étrangère. En fait, il est bel et bien né en Normandie même si l'un de ses parents était effectivement suisse. C'est vers les années 1850, qu'un employé suisse d'une laiterie d'Auvilliers (près de Beauvais) à l'idée de faire ajouter à la propriétaire des lieux, madame Hérould, de la crème à une préparation de lait destinée à produire des bondons.
Cette histoire aurait pu s'arréter là, si un commis, Charles Gervais, n'avait pas vu l'interêt de ce produit et n'en avait pas fait pendant de longues années (et pour sa plus grand satisfaction) le produit phare de sa maison. La société Gervais, jusqu'alors spécialiste des double-crèmes, devint le plus gros producteur de petits-suisses et mit au point une organisation de distribution sans faille notament pour livrer ses produits à Paris, d'abord en calèche puis par chevaux. Le petit-suisse profita aussi du savoir de la société Pommel, le redoutable concurrent (et voisin) de la maison Gervais au début du siècle, qui se lança aussi dans cette production et la distribua abondamment en Normandie.
A l'origine, les petits suisses étaient vendus dans une fine bande de papier et placés par six dans de petites caissettes de bois.
Fabrication
- Ajout de crème dans le caillé.
- Lissage et égouttage en centrifugeuse
Variantes
Il existe une version géante du petit-suisse, dénommé le "suisse double" ou "double suisse"